Principe : L’artère est souveraine est un principe fondamental de l’ostéopathie. Les capillaires sanguins sont des vaisseaux fins comme un cheveu qui alimentent nos cellules en nutriments et en di-oxygène afin de leur permettre de générer l’énergie nécessaire à remplir leur fonction.
Un intérêt historique pour le vasculaire
Le Docteur Andrew Taylor STILL 1828-1917, médecin américain et fondateur de l'ostéopathie écrivait à la fin du XIX siècle : "Le devoir du praticien n’est pas de guérir le malade mais d’ajuster une partie ou l’ensemble du système afin que les fleuves de la vie puissent s’écouler et irriguer les champs desséchés ».
Mais aussi « Découvrir la cause des maladies ou la localisation d’un obstacle à la libre circulation du sang, voila le principal souci mental de l’ostéopathe au moment où il est appelé pour traiter un patient ».
Selon le Professeur Alexander SALMANOFF, 1886-1959
Médecin Russe - Inventeur de la capillothérapie, la vitesse de vieillissement d’un individu est en rapport direct avec l’assèchement de son réseau capillaire. Il préconisait une cure à base d'une essence tirée des mélèzes de Sibérie, un bois très résistant au froid, qui provoque la dilatation des capillaires.
Il écrivait « La question n’est pas de trouver un traitement pour une maladie définie mais de restaurer le corps endommagé du patient, indépendamment du diagnostic.
La raison de ces anomalies fonctionnelles réside surtout dans les capillaires ».
De même, le Professeur Konstantin BYKOV 1875-1964
Médecin Russe - Collaborateur d’Ivan PAVLOV membre de l’Académie des sciences de Russie, écrivait dans les années 50 « Toutes les fluctuations locales du métabolisme des tissus découlent nécessairement d'une modification survenue dans leur irrigation sanguine ».
Plus récemment, le Professeur Jean Robert RAPIN 1942-2013 pharmacologue et toxicologue français, formulait des médicaments pour les laboratoires pharmaceutiques. Il a fondé le premier diplôme universitaire de micro-nutrition à Dijon. De ses travaux, deux phrases sont à retenir : « Tous les médicaments sont toxiques et parfois inutiles » « Les capillaires sanguins sont le siège de toutes les maladies ».
L’importance donnée aux fluides corporels peut se comprendre puisque 60 à 70% du corps humain est constitué d’eau dont les deux tiers se trouvent dans les cellules. Mais où se trouve donc le tiers restant ?
Les Fluides corporels
La localisation du tiers restant est extra cellulaire (ECF). Il se trouve dans le sang, le plasma, et dans le liquide interstitiel (FI) qui entoure les cellules qui ne se trouvent pas dans le sang.
Par exemple, un corps de 70 kilos contient environ 45 litres d’eau dont 30 litres dans les cellules. Les 15 litres restants sont à l’extérieur des cellules, 5 litres dans le sang et 10 litres dans le liquide interstitiel.
Ces fluides circulent dans des vaisseaux distincts dont le gradient de pression varie selon leur fonction. On distingue des fluides à haute et à basse pression.
Les fluides à haute pression
Les fluides à haute pression circulent dans les artères qui assurent le transfert des nutriments et du di-oxygène vers les cellules. Ce système vasculaire à haute pression est constitué par le ventricule gauche du coeur, l’aorte thoracique et l’aorte abdominale, leurs branches et les artérioles, les petits vaisseaux situés juste avant les capillaires. Ces vaisseaux suivent une arborescence qui part des vaisseaux à gros calibres vers les capillaires sanguins les plus fins.
Ces artères constituent la voie principale, un système fermé actif 75% dont le calibre diminue du coeur jusqu’aux cellules passant de 2,5 cm pour les gros troncs aortiques, de 40 à 110 µm pour les artérioles et moins de 10 µm pour les capillaires sanguins, le calibre d’un cheveu.
Il est donc logique de penser qu’une compression sur une artère du système vasculaire haute pression peut diminuer le nombre de capillaires actifs et perturber l’approvisionnement des cellules.
Les fluides à basse pression
Les fluides à basse pression constituent 80% du volume sanguin. Ils circulent dans les veines, les capillaires et la lymphe.
Les veines systémiques
Les veines transportent le sang pauvre en oxygène vers le coeur, le cœur droit et la circulation pulmonaire. Elles évacuent les déchets métaboliques et le dioxyde de carbone libérés par les cellules. Ce sang veineux circule dans une voie profonde satellite des artères et une voie superficielle. Les veines de la partie inférieure du corps se regroupent par une grosse veine, la veine cave inférieure, qui passe entre le lobe droit et le lobe caudé du foie, avant de traverser le diaphragme. Elle remonte ensuite vers le coeur après un passage par les voies pulmonaires pour permettre au sang de se ré-oxygéner.
Les capillaires sanguins
Ce sont les vaisseaux les plus fins et les plus fragiles. Ils relient les petites artères, les artérioles, aux petites veines, les veinules. Leur paroi très fine permet le passage des nutriments et du di-oxygène vers les cellules.
Ce transfert s'effectue de façon passive par la différence de pression entre les artères et les veines. La pression artérielle pousse le sang des artérioles vers les veinules. L’écoulement du sang vers les capillaires s'adapte en fonction des besoins des cellules qui déclenchent par un stimulus nerveux l’ouverture d’un petit anneau musculaire, le sphincter, qui augmente le débit sanguin.
Lors d’un effort physique les capillaires sanguins se dilatent pour permettre aux muscles de répondre à un effort physique, pour réguler la température corporelle, pour lutter contre une infection ou une inflammation, pour cicatriser une plaie ce qui explique la rougeur de la peau, pour apporter l'énergie aux organes et au cerveau lors de la digestion ou un besoin de concentration par exemple.
Sachant que le cerveau qui ne représente que 2% du poids du corps consomme 60% du glucose et 20% du di-oxygène, on peut supposer qu’en cas de difficultés digestives, l’appel important de sang vers les organes se fera au détriment de la circulation générale et plus particulièrement du cerveau. Une explication probable à la somnolence post-prandiale.
La zone où s’effectue ce transfert est un espace liquidien situé entre les capillaires et les cellules. C’est dans cet espace que les déchets cellulaires sont rejetés pour ensuite être détruits. Chaque jour, près de 20 litres de sang s’échappent du plasma sanguin, la partie liquide du sang, pour rejeter les déchets de la combustion cellulaire dans le liquide interstitiel. Ce liquide interstitiel doit donc être régulièrement épuré. C’est le rôle du système vasculaire lymphatique.
80% du volume du sang circulent dans les capillaires et 25% des capillaires sanguins doivent en permanence être approvisionnés pour pouvoir libérer la quantité de sang nécessaire aux besoins énergétiques des cellules.
Les vaisseaux lymphatiques
Une partie de ce liquide interstitiel chargé de déchets passe dans les canaux lymphatiques et constitue la lymphe, un fluide qui circule dans un système ouvert passif d’environ 10 litres. Les déchets sont détruits dans des ganglions disséminés le long de ces canaux et à proximité des organes. Ces ganglions composés de cellules particulières, les lymphocytes et les phagocytes, se gonflent lorsqu’ils sont sur-sollicités notamment en cas d’inflammation.
Le système lymphatique assure ainsi l’immunité de notre organisme mais il a aussi une autre fonction car le volume de liquide qui s’échappe des cellules doit être remplacé pour assurer le maintien constant le volume du sang et la pression artérielle.
Ce liquide est donc réabsorbé par le réseau sanguin au niveau de la citerne de chyle, un renflement plus important du vaisseau lymphatique qui est situé en regard des premières vertèbres lombaires où s’attachent les deux piliers du diaphragme, les deux muscles du grand dorsal qui relient les épaules aux vertèbres lombaires et les muscles psoas qui stabilisent les hanches à l’instar d’un mât de bateau. Toutes les parties du corps sont en effet reliées entre elles par une sorte de filet qui assure le maintien de l’équilibre des forces de tension et de compression qui se répartissent dans le corps. Ces rapports anatomiques sont la base du raisonnement systémique qui guide la pratique de l’ostéopathie.
L’interstitium : un nouvel organe
Ce filet est constitué par deux protéines, l’une flexible, l’élastine, et l’autre structurelle, le collagène, une sorte de colle qui maintient l’ensemble des éléments du corps humain. C’est dans ce filet composé de compartiments reliés entre eux que baigne le liquide extra cellulaire qui n’est pas dans le sang. Ceci explique pourquoi le collagène représente jusqu’à un tiers des protéines du corps.
De par sa composition et sa consistance, l’interstitium assure la tenségrité du corps, c’est-à-dire un état d’auto-équilibre qui est recherché par l’ostéopathe en levant les compressions vasculaires de façon ordonnée. Il commence par celles exercées sur les plus gros troncs artériels, l’aorte thoracique et l’aorte abdominale qui dépendent de la tension du couple foie-diaphragme et des troubles fonctionnels de la sphère abdominale. il suit ensuite l'arborescence du réseau artériel de façon à libérer les flux artériel comme la sève dans un arbre.
L’interstitium assure un lien mécanique entre toutes les parties du corps humain et joue ainsi le rôle d’amortisseur des chocs.
Le ventre incontournable
Le ventre est traversé par l’aorte abdominale, la grosse artère venant du coeur qui distribue le sang aux organes et aux muscles dans la partie du corps située sous le diaphragme : le ventre, le bassin et les jambes.
Il est donc logique de considérer que le dysfonctionnement d’un organe digestif tel que l’estomac ou l’intestin, manifesté par de l’acidité gastrique, des ballonnements ou encore de la constipation, peut exercer des compressions sur les vaisseaux qui traversent le ventre.
De surcroît, tous les organes sont reliés à la membrane qui tapisse la cavité abdominale (le péritoine) par des replis très vascularisés (les mésentères) qui véhiculent le sang aux organes. Les troubles fonctionnels digestifs vont donc exercer une tension sur les mésentères et installer un cercle vicieux qui conduit l’ostéopathe à corriger les troubles digestifs en commençant par obtenir de son patient un changement de comportement alimentaire.
Les liens quasi constants entre les douleurs articulaires chroniques et les troubles hépatiques et/ou digestifs, expliquent les échecs des traitements conventionnels.
Le foie : un organe majeur
Le foie est un organe omnipotent auquel l’ostéopathe doit porter une attention particulière. Toutes les fonctions du corps en dépendent. Parmi toutes ces fonctions, il faut retenir trois fonctions principales : nutritionnelle, sanguine et détoxifiante. Il gère la quantité de sucre et de graisse dans le sang, détruit les cellules sanguines vieillies, les bactéries, les toxines et les médicaments, et stocke la réserve de glucose qui est la source d’énergie des cellules.
Comme tous les filtres, le foie s’épuise, le glucose se transforme alors en graisse, son volume et sa densité augmentent. Ce trouble métabolique connu sous le nom de stéatose, le fameux foie gras non alcoolique, est une maladie qui progresse au rythme de l'épidémie d'obésité et de diabète.
Ce trouble métabolique a deux conséquences vasculaires au niveau des gros troncs artériels et des capillaires. L’une est mécanique, l’autre est biochimique.
Sur le plan mécanique
Le foie est suspendu sous les deux tiers du diaphragme, le muscle respiratoire principal qui absorbe les émotions. L’augmentation de son volume et/ou de sa densité offre une résistance au diaphragme qui perd de son amplitude, se bride et projette des forces de tension sur ses points d’attache, les six dernières côtes longées par l’aorte thoracique et les trois premières vertèbres lombaires longées par l’aorte abdominale après avoir traversé le hiatus aortique, orifice du diaphragme qui fait la jonction entre l’aorte thoracique et l’aorte abdominale.
Une explication peut ainsi être apportée entre la tension du diaphragme parfois ressentie comme une oppression thoracique et une mauvaise circulation du sang dans le haut et le bas du corps qui se manifeste par des engourdissements ou des extrémités froides au niveau des membres.
Étant utile de rappeler que la veine cave qui collecte le sang des membres inférieurs passe derrière le foie, sans doute une explication aux troubles veineux résistants aux traitements médicamenteux. Et si le port de bas de contention prévient l’apparition de thrombose, il ne traite pas la cause et la sclérose chirurgicale des varices n’est pas sans effets secondaires.
Sur le plan biochimique
On observe deux réactions, la diminution de la synthèse d’anti-oxydants qui favorise le phénomène d'oxydation et la sur production d’acides à la source du processus inflammatoire.
L’oxydation
Toute réaction biochimique dans le corps libère des radicaux libres, des molécules très agressives vis-à-vis de leur environnement. Ces molécules provoquent un phénomène d’oxydation qui, comme la rouille sur le métal, altère la membrane basale des capillaires sanguins à travers laquelle s’effectue le passage des nutriments et du dI-oxygène du sang vers les cellules. Or le plus puissant anti-oxydant, le glutathion, est synthétisé dans le foie.
L’acidose
La transformation des sucres en graisses dans le foie produit deux sortes d’acides, les acides fixes et les acides volatils. Les acides fixes sont éliminés par les reins et les acides volatils par les poumons. Si les acides fixes favorisent les calculs par cristallisation des graisses, les acides volatils, outre la déminéralisation des os en particulier, sont à l’origine des processus inflammatoires qui diminuent l’élasticité des tissus et le calibre des capillaires sanguins. Mais le calibre des capillaires peut varier sous l’influence d’un autre facteur, l’influx nerveux.
Le système neurovégétatif
Ce système nerveux agit sur les cellules musculaires des artères et régule leur calibre de façon à adapter le débit artériel aux besoins énergétiques des cellules.
Il est composé de deux types de fibres nerveuses telles des fils électriques dont l'intensité du courant est régulée par des ganglions qui jouent le rôle de transformateurs.
Les fibres parasympathiques maintiennent un état de constriction qui assure un calibre minimum, les fibres sympathiques jouent un rôle antagoniste en dilatant les artères afin d’irriguer un muscle pendant un effort ou un organe lorsqu’il doit remplir son travail.
Sauf que du fait de leur situation anatomique, les ganglions nerveux peuvent subir des compressions qui modifient l’action des fibres nerveuses correspondantes.
L’influence de la structure squelettique
Une compression vertébrale exercée sur les ganglions sympathiques logés le long de la colonne vertébrale dorsale diminue la dilatation des artères et des artérioles qui sera régulée par le système parasympathique.
A l’inverse, la compression des ganglions du système parasympathique va relâcher la tension des artères et des artérioles qui maintient le calibre et provoquer le ralentissement du débit artériel.
Les fibres parasympathiques se situent au niveau du crâne, le nerf vague, et au niveau du sacrum. Ainsi, la restriction de l’articulation lombosacrée lors d’une douleur sciatique peut avoir pour conséquence une perte de tonicité des sphincters du petit bassin et occasionner un manque de contrôle de la miction ou de l’évacuation de la matière fécale.
De même, à la base du crâne se situent deux ouvertures d’où émerge le nerf vague, une paire de nerfs crâniens qui se prolongent de part et d’autre des vertèbres cervicales le long de l’artère carotide. La tension des muscles qui relient les épaules aux vertèbres cervicales peut occasionner une compression du nerf vague. Or cette tension, résultante de la traction des épaules vers le bas, est issue des muscles insérés sur les côtes et les vertèbres lombaires qui sont respectivement le grand dentelé et le grand dorsal.
Le réajustement vertébral pratiqué par l’ostéopathe libère la compression des fibres sympathiques et participe ainsi au rétablissement d'un meilleur débit artériel.
Le mode d'action de l'Ostéopathie
La pratique de l’ostéopathie est basée sur un raisonnement rationnel et systémique.
Elle s’appuie sur les lois bien connues des ingénieurs. Selon la loi du mathématicien suisse Jacques Bernoulli, si la vitesse d’un fluide augmente, sa pression diminue et vice versa.
Appliquée au corps humain, lorsqu’une artère du système vasculaire à haute pression est comprimée, la vitesse du sang augmente, la pression diminue et le réseau de capillaires est moins irrigué.
Ainsi, en levant les restrictions articulaires, l’ostéopathe favorise le retour à une tension artérielle normale, inhibe l’action parasympathique réactionnelle, diminue la vitesse d’écoulement du sang et rétablit ainsi la pression sanguine nécessaire pour alimenter le réseau de capillaires.
Pour lever les restrictions articulaires, l’ostéopathe doit rétablir l’équilibre des forces musculaires qui s’exercent sur le squelette or un muscle devient justement hypertonique lorsqu’il est mal vascularisé.
L’ostéopathe doit donc lever la compression des artères en amont des muscles afin de relâcher leur tension et leur permettre d’assurer des contractions qui relaient la pompe cardiaque.
La pression artérielle est telle que la section d’une artère fait jaillir le sang à plus d’un mètre cinquante ce qui explique la réaction immédiate des gestes de l’ostéopathe.
L’activité physique régulière active les masses musculaires qui assurent 80% de la circulation artérielle
L’artère, le GPS des ostéopathes
Les gestes de l’ostéopathe suivent un déroulement logique et chronologique afin de lever les zones de compressions artérielles en partant du coeur jusqu’aux parties du corps lésées. La pression artérielle est telle que le ressenti d’une chaleur ou de picotements dans les membres est quasi immédiat.
Ces gestes sont essentiellement localisés sur les muscles et les organes à partir de connaissances anatomiques topographiques. L’efficacité des gestes et la rapidité de leurs effets sont liés à une action simultanée vasculaire et neurologique.
Une médecine intégrative à visée préventive
L'importance donnée à la sphère abdominale soulève le rôle majeur du mode de vie et de l’alimentation en particulier dans l’installation des troubles musculo-squelettiques chroniques et de nombreux troubles fonctionnels qui traduisent un état situé entre la santé et la maladie.
Et si l’impact de l’environnement de vie socio-professionnelle sur la santé ne peut être exclu, il apparaît utile de rappeler que la faculté de s’adapter à cet environnement est facilitée par une bonne hygiène de vie.
L’ostéopathe accélère le processus de guérison mais la guérison appartient au patient. Il est son guide et son conseiller. Sa force est sa capacité pédagogique pour faire comprendre à son patient les liens existant entre son trouble et son comportement.
Son principe fondamental
L’artère est souveraine est un principe fondamental de l’ostéopathie dont l’application manque malheureusement dans les enseignements initiaux.
Le Traitement Vasculaire Ostéopathique, communément dénommé TVO, est un nouvel « outil » thérapeutique et pédagogique pour l’ostéopathe.
Cette sur qualification apporte les moyens pour répondre avec efficacité aux besoins de la grande majorité de la population qui n’est pas malade au sens médical du terme, et qui souffre de troubles fonctionnels qui résistent aux traitements conventionnels.
Dans un contexte professionnel rendu difficile par la forte concentration d’ostéopathes due à l’absence de régulation des établissements de formation, il est dommage que cette population captive qui sature les cabinets des médecins généralistes, ne puisse pas bénéficier de soins d’ostéopathie adaptés à leurs troubles.
La genèse du TVO (fondée par Jean Pierre MARGUARITTE)
"Élaboré grâce à l’observation réalisable grâce à une étroite collaboration avec mes patients, mon plus précieux laboratoire pendant plus de 40 années, le TVO a enrichi ma vie professionnelle. La pratique du TVO m’a permis de me distinguer des ostéopathes à proximité en pléthore et d’assurer un développement constant et croissant de mon activité."
Depuis 2014, le TVO est transmis aux ostéopathes dans le cadre de la formation professionnelle continue. Plus de 800 ostéopathes ont suivi la formation, une plateforme en cours de développement va permettre de les référencer et
d’assurer un suivi de leurs patients. Une base de données pourra ainsi être constituée pour apprécier l’évolution de l’état de santé en fonction du mode de vie.
Il reste maintenant à apporter la preuve de l’efficacité de l’ostéopathie dans les troubles fonctionnels chroniques pour que l’ostéopathie soit reconnue à sa juste place dans le paysage sanitaire. Cette preuve pourra être établie lorsque le système de santé aura pris conscience que la prévention santé ne se limite pas au dépistage et à la vaccination. En attendant, le TVO retient l'intérêt d'une partie de la communauté scientifique ouverte à une médecine plus intégrative.
Une médecine universelle
En 1988, une ostéopathe américaine, Viola Frymann fut désignée par l’American Osteopathic Association (AOA) pour représenter l’ostéopathie lors d’échanges scientifiques entre américains et soviétiques. Elle présenta l’ostéopathie à l’Institut de Recherches en Orthopédie et Traumatologie de Saint-Pétersbourg devant un aréopage de chirurgiens quelque peu sceptiques.
La pratique de l’ostéopathie sur des enfants dont les cas étaient réputés difficiles impressionnèrent suffisamment les médecins russes pour qu’à l’invitation du Professeur Vladimir Andrianov, elle soit sollicitée pour venir enseigner à l’Université de Saint-Pétersbourg en 1991. Ces recherches ont permis de valider l’efficacité de l’ostéopathie appliquée au nouveau-né et au jeune enfant.
Récemment, l’Université de Saint-Pétersbourg a souhaité que les médecins ostéopathes bénéficient d’une formation au TVO avec en perspective la réalisation d’études. Un médecin rhumatologue français a également souhaité pouvoir l’enseigner à ses confrères. La transmission du TVO aux ostéopathes exerçant dans des pays frontaliers est à l'étude.
L’ostéopathie est une médecine préventive parfaitement adaptée pour combler le décalage existant entre les besoins de la population et le service de santé rendu.
Choisir un ostéopathe spécialisé en Traitement Vasculaire Ostéopathique (TVO)
Le Traitement Vasculaire Ostéopathique, ou TVO, est une approche spécifique qui applique un principe fondamental de l'ostéopathie, destiné aux personnes dont l'état de santé se situe entre la pleine santé et la maladie.
Je fais partie des 800 ostéopathes formés à cette spécialité. Grâce à cette expertise, je peux vous proposer un accompagnement adapté à vos besoins, basé sur une compréhension approfondie des mécanismes vasculaires et leur rôle dans le bien-être global.
Si vous recherchez un praticien formé au TVO, vous pouvez prendre rendez-vous directement avec moi. Pour en savoir plus ou planifier une consultation, n'hésitez pas à me contacter dès aujourd'hui !
Cette fiche de synthèse explicative provient de mon organisme de formation EUROPROMOSTEO et est l'oeuvre de :
Jean-Pierre MARGUARITTE
Ostéopathe DO - Naturopathe
Micro-Nutritionniste
Fondateur du TVO
Président EURO PROMOSTEO
Membre du Comité scientifique du GETCOP
Membre du Comité scientifique du GUIDE SANTÉ
Membre de la NPIS
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